Faut-il avoir peur du Big Data ?

Le Big Data, une masse vertigineuse de données

Lorsque nous naviguons sur le web, nous laissons derrière nous des traces numériques. Depuis quelques années ces traces connaissent une croissance exponentielle et forment un amas monumental de données qu’il est maintenant convenu d’appeler le Big Data. Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est la formule des “3 V” : volume, variété, vélocité.

Le volume

De plus en plus connectés et de plus en plus nomades, nous émettons en effet un volume de données toujours plus important, nous multiplions les traces de toutes sortes, dont l’historique se conserve de mieux en mieux, grâce à des capacités de stockage qui se sont elles aussi accrues.

La variété

D’autre part nous disposons autour de nous d’une variété toujours plus grande d’objets connectés : du réfrigérateur à la voiture en passant par le smartphone, la tablette ou les Google Glasses, nos sources de données se multiplient et donnent sur nous, notre mode de vie et nos habitudes, des renseignements précieux.

La vélocité

Le traitement simultané de ces données est toujours plus rapide, les informations circulent de plus en plus vite, émises par des sources souvent interconnectées et qui dressent de chacun d’entre nous un profil toujours plus précis.

A ces “3 V” il convient évidemment d’ajouter un quatrième, le V de Valeur. Si l’exploitation de ces données représente d’abord pour l’utilisateur un confort de consultation accru, leur valeur ne fait aucun doute pour les entreprises, qui peuvent grâce à elles cibler leurs offres. L’utilisateur lambda devient alors pour les gérants de data centers un produit monétisable, avec le risque d’entraîner chez lui une réticence de plus en plus aigüe à délivrer des informations. Un équilibre délicat à trouver, mais qui devrait décider de notre futur numérique… (à suivre)

(Source de cet article : l’étude EY “Au coeur du Big data”).