colibri

Colibri (hummingbird) : c’est le nom du nouvel algorithme que Google utilise, depuis début septembre 2013, pour son moteur de recherche

Après Penguin et Panda, noms de ses précédentes mises à jour, Google reste dans la métaphore animalière mais prend un peu de hauteur puisqu’il vient de baptiser “Hummingbird” (colibri chez nous) la dernière mouture de son algorithme, annoncée par Amit Singhal, l’un de ses créateurs, comme un changement technique capital. Capital ? Bizarre, bizarre… Alors que le colibri actionne ses petites ailes depuis plus d’un mois sur 90 % des recherches Google, personne ne s’en est encore vraiment rendu compte. A l’image du volatile, qui, s’il est rapide et précis, est aussi le plus petit oiseau du monde, ce changement serait-il en réalité plus infime que prévu ?

Si personne ne s’est encore aperçu de rien, c’est que le colibri a essentiellement été pensé pour répondre plus efficacement aux requêtes longues et complexes des internautes. Ces “longues traînes”, de plus en plus nombreuses, sont notamment vocales, lancées majoritairement depuis les mobiles. En effet, là où avant j’introduisais deux ou trois mot-clés dans la barre de recherche, je m’adresse maintenant à Google en faisant des phrases, en étant plus précis. Je ne tape plus “maintenance informatique Paris”, je demande au moteur de me trouver “une société capable de gérer mon parc informatique”. Et comme il sait par la géolocalisation que j’habite dans le neuvième arrondissement de Paris, il m’oriente immédiatement sur la société IVISION. Bingo !

Certes, la mise en route de la chose est encore trop récente pour qu’on puisse en tirer des enseignements définitifs, mais on aura compris la volonté de Google de faire effectuer à son moteur de recherche un saut qualitatif, complètement orienté vers la sémantique. La pertinence absolue étant de proposer à l’utilisateur ce qu’il n’a pas encore eu le temps de vraiment formuler…